FAQ
Mais pourquoi se syndiquer?
Un syndicat, c’est d’abord et avant tout un outil pour les travailleurs qui veulent améliorer leurs conditions de travail tout en défendant leurs droits auprès de l’employeur.
Le but premier d’un syndicat est d’offrir aux travailleurs la solidarité des membres, la force du nombre, qui permettent d’obtenir respect, dignité, justice et parité dans un milieu de travail.
Le syndicat contribue à éliminer le favoritisme lors de l’attribution des postes, des promotions, des choix d’horaires, des vacances et aussi de protéger les membres des décisions arbitraires de l’employeur dans les cas de mises à pied ou de congédiements.
Qui peut se syndiquer?
L’article 3 du Code du travail (provincial), et l’article 8.1 du Code canadien du travail (fédéral) stipulent que tout salarié a le droit et est libre de choisir d’appartenir à un syndicat. Les cadres et les représentants de l’employeur ne peuvent donc pas faire partie d’un syndicat.
Pourquoi choisir la Section locale 106 des « Teamsters »
La Section locale 106 figure parmi les plus grandes sections locales des Teamsters au Canada. Nous sommes aussi convaincus que nous détenons la meilleure structure syndicale. En joignant nos rangs, vous profitez de notre expérience dans plusieurs secteurs d’activités et vous bénéficiez ainsi d’un plus grand pouvoir de négociation afin d’obtenir de votre employeur des salaires raisonnables et concurrentiels dans votre secteur d’activités.
Nos permanents syndicaux forment une équipe expérimentée; vous êtes donc entre bonnes mains. Grâce aux cotisations syndicales, vous bénéficiez des services d’avocats pour vous défendre auprès de la CNESST ou encore auprès de l’assurance-emploi, des conseils de permanents syndicaux dans les négociations pour le renouvellement de votre convention collective et de plusieurs autres professionnels en relations de travail qui vous aideront dans toutes les situations litigieuses avec votre employeur.
Comment on se syndique?
D’abord, les Teamsters déposeront une requête en accréditation à la Commission des relations de travail (CRT) ou au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) en votre nom et celui de vos collègues de travail. Pour ce faire, les Teamsters doivent détenir une majorité (50 % + 1) de cartes d’adhésion signées par les travailleurs-euses qui souhaitent être représentés-ées. Pour assurer la validité de ces cartes d’adhésion, les gouvernements demandent aux travailleurs-euses de payer 2 $ (si l’accréditation est provinciale) ou 5 $ (si l’accréditation est fédérale)
Est-ce que mon employeur sait si j'ai signé une carte?
La réponse est : NON. Votre choix de joindre un syndicat ne doit PAS être révélé au cours du processus qui mène à la syndicalisation. Votre nom ne peut être divulgué qu’aux représentants de la Commission des relations du travail et/ou à ceux du Conseil canadien des relations industrielles, selon le cas. Ces mêmes représentants sont quant à eux tenus par la loi de ne pas divulguer ces informations.
Mon employeur a-t-il le droit de me congédier s'il soupçonne que j'ai signé une carte?
NON. Aucun congédiement ne peut être effectué parce qu’un travailleur ou une travailleuse décide de joindre un syndicat ou qu’il ou elle participe à des activités syndicales. Si l’employeur décide quand même de congédier un travailleur, il devra alors prouver aux autorités compétentes qu’il a congédié pour des raisons justes et suffisantes et les activités syndicales ne font pas partie de ces raisons.
Si l’employeur ne peut produire une preuve convaincante, le travailleur ou la travailleuse devra être réintégré et des compensations financières justes devront être versées par l’employeur.
Mais pour ce faire, il faut transmettre immédiatement une plainte aux autorités compétentes. Le syndicat des Teamsters pourra vous aider, si cela s’avère nécessaire.
Mon employeur a-t-il le droit de modifier mes conditions de travail à partir du moment où le processus d'accréditation est commencé?
NON. Les articles pertinents des Code du travail et du Code canadien du travail stipulent que l’employeur n’a pas le droit de modifier les conditions de travail d’un salarié et/ou employé sans le consentement du syndicat, qu’il s’agisse : du salaire, de l’horaire, des fonctions et/ou tâches etc.
Quelles sont les méthodes les plus fréquemment utilisées par l'employeur pour « faire peur » à ses salariés et/ou employés lors d'une campagne de syndicalisation?
NON. Les articles du Code du travail (provincial) et du Code canadien (fédéral) du travail stipulent que l’employeur n’a pas le droit de modifier les conditions de travail d’un travailleur ou d’une travailleuse sans le consentement du syndicat. En clair, votre employeur ne peut PAS modifier votre salaire, votre l’horaire, vos tâches, etc. sans le consentement de votre représentant syndical qui vous aura d’abord consulté avant de répondre à l’employeur.
Se syndiquer
Vous voulez adhérer à un syndicat ou encore quitter le vôtre et joindre les rangs d’un autre syndicat? Vous voulez simplement trouver des réponses à vos questions en matière d’affaires syndicales? Notre agent de recrutement et responsable de l’organisation est disponible pour vous aider en tout temps.