Comme vous les savez tous et toutes, le transport scolaire fait la manchette depuis une semaine environ. Voici ce que le syndicat des Teamsters fait pour vous dans ce dossier.
De quelle crise parlons-nous?
En ce moment, les centres de services scolaires (qui sont financés par le gouvernement) et les transporteurs scolaires (vos employeurs) n’arrivent pas à s’entendre quant aux montants d’argents qui seront versés aux transporteurs pour qu’ils effectuent les circuits scolaires. Vos employeurs affirment que le financement gouvernemental est insuffisant pour qu’ils puissent opérer normalement en considérant la conjoncture économique actuelle. Nous sommes du même avis qu’eux.
Quel impact cette crise a-t-elle sur moi?
Les conséquences de ce litige entre les centres de services scolaires et vos employeurs sont importantes : au moment où nous écrivons cette ligne, il se peut que plusieurs employeurs n’effectuent pas le transport scolaire à la rentrée. Ce qui veut dire que vous pourriez devoir rester sur l’assurance-emploi.
Que fait mon syndicat?
Nous avons formé un front commun avec les syndicats affiliés de la FTQ afin de mettre de la pression sur le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, pour qu’il débloque les fonds nécessaires afin que les transporteurs scolaires puissent opérer cet automne.
Pour le moment, le ministre de l’Éducation ne nous a pas répondu, et ce, malgré les 2 demandes officielles qui lui ont été adressées.
Nous sommes en contact avec les transporteurs afin de suivre l’évolution du dossier. Soyez assuré que nous vous tiendrons informé dans les meilleurs délais de tout changement à cette situation.
Nous allons également nous assurer que votre convention collective actuelle soit respectée. Pour ce qui est des conventions collectives qui viennent à échéance, nous avons consulté plusieurs chauffeurs à travers le Québec et les demandes sont claires : vous demandez que vos salaires soient augmentés substantiellement ainsi que les conditions de travail.
À quoi dois-je m’attendre dans les prochains jours?
La situation pourrait évoluer rapidement advenant que le ministre de l’Éducation accepte de nous rencontrer. D’ici là, nous suivrons avec intérêt l’évolution de ce dossier.